Smartphone : une astuce pour résister à la tentation
Lorsqu’on travaille, toutes les occasions sont bonnes pour se laisser distraire par le téléphone. On jette un œil sur les news, on vérifie si l’on a une notification, on répond à un message, et on finit par se laisser entrainer sur les réseaux sociaux…ce qui nous fait perdre du temps et de la concentration. Comment faire pour résister à l’appel du smartphone ?
Travailler suppose de se concentrer sur une tâche qui n’est pas nécessairement plaisante au premier abord. Et de ne faire que ça. Or, notre attention est toujours attirée par des activités nouvelles et faciles, qui procurent un plaisir immédiat. En gardant son téléphone sur son bureau pour travailler, on s’expose à une tentation permanente qui nous empêche de nous concentrer.
Un bon remède est de s’organiser pour travailler efficacement en temps limité, entre vingt-cinq et quarante-cinq minutes. Ce qui suppose d’éloigner de soi la source de distractions qu’est portable. Une astuce consiste à rendre l’accès au téléphone compliqué pendant la durée de la séance de travail. Mettre son portable en mode avion ne suffit pas : l’action étant facilement réversible, on est susceptible de ne pas résister longtemps à la tentation.
Symboliquement, le fait de déposer le téléphone dans une boîte, c’est accepter l’idée de ne plus pouvoir y accéder. On range la boîte le plus loin possible de soi, de manière à rendre l’effort d’aller le récupérer suffisamment important pour y renoncer.
Plus la boîte est inaccessible, mieux c’est. Une de mes élèves a confectionné une Phone Box. Quand elle travaille, elle y dépose son téléphone et range la boîte dans la cabane au fond de son jardin. On peut trouver sur le marché des récipients à fermeture réglée par un minuteur, les K-safe. Ce sont des conteneurs en plastique (très robustes) à verrouillage irréversible, qui ne s’ouvrent qu’une fois le temps écoulé (entre 1mn et 10 jours). Initialement conçu pour contrôler les tentations alimentaires, le Ksafe rendra le portable inaccessible pendant la durée de travail que l’on s’est fixé.
Ce qui permet à notre attention vagabonde de se stabiliser et facilite la mise en route d’une séance de travail.
