Les 4 erreurs qui vous empêchent de lire efficacement

Vous avez envie d’enrichir votre culture générale, d’approfondir un sujet ou découvrir de nouveaux auteurs ? On vous a offert des livres, mais malgré votre désir, vous ne parvenez pas à les finir ? En matière de lecture, la bonne volonté se heurte très souvent à une réalité déplaisante : on a du mal à venir à bout des ouvrages que l’on entame. Les japonais ont créé un mot pour décrire ce phénomène très répandu aujourd’hui : le tsundoku

(積ん読). Littéralement, ce mot désigne l’accumulation, sous forme de piles, de livres qui ne sont jamais lus.

Une erreur très répandue consiste à penser que l’apprentissage de la lecture s’arrête à l’école primaire. Ce n’est pas parce qu’on a appris à lire que l’on sait lire efficacement. Lire vite et bien demande de l’entraînement et une bonne méthode. Il faut commencer par comprendre ce qui nous déroute de notre objectif, quels sont les quatre pièges de la lecture « classique ».

1) Vous n’avez pas changé votre façon de lire

A quand remonte votre dernier cours de lecture ? Si vous avez suivi un parcours scolaire classique, vous avez appris à lire vers 6 ans, en décodant les syllabes, pas à pas. Vous n’avez pas reçu d’enseignement complémentaire depuis. Ceux qui lisent beaucoup sont entraînés à lire vite et à rester concentrés, mais la plupart des lecteurs se découragent parce qu’ils ne savent pas concrètement comment faire pour accélérer sans perdre le fil.

2) Vos yeux vous jouent des tours

Lire consiste à transformer des graphèmes (des signes) en phonèmes (des sons). Concrètement, il faut que l’œil s’arrête sur les mots pour en décoder le sens. Nous supposons que nos yeux avancent de manière linéaire, mot après mot, bien sagement. Hélas, il n’en est rien. Des recherches ont montré nos yeux progressent par petits bonds, avec de subtils mais incessants retours en arrière. Ces mouvements inconscients de l’œil pendant la lecture ralentissent beaucoup la progression et nous déconcentrent.

3) Vous lisez comme vous parlez

Lorsque l’on lit à voix basse, on est silencieux. Pourtant, une petite voix se fait automatiquement entendre dans notre tête. C’est la subvocalisation. Tous les enfants qui démarrent la lecture passent par une phase où ils ne peuvent pas lire autrement qu’à voix haute. L’ennui, c’est que nos yeux sont plus rapides que nos oreilles. Nous parlons à 180/200 mots/minute, alors que nos yeux peuvent aller jusqu’à 500, voire 1000 mots minute. Nous avons tendance à ralentir le rythme de la lecture pour entendre la prononciation de cette petite voix intérieure. C’est comme si nos yeux se mettaient au rythme de la parole. Nous pouvons heureusement accélérer la subvocalisation, comme quand on écoute une vidéo ou un podcast en multipliant la vitesse de lecture par 1,5 ou 2. Au début, c’est désagréable, mais le cerveau s’habitue très bien à cette manière de faire.

4) Vous n’enregistrez pas ce que vous lise

Parfois vous lisez quelques pages d’un roman pour vous apercevoir que votre esprit était parti ailleurs. Résultat, vous n’avez plus aucun souvenir du texte. Si vous lisez trop

lentement, votre cerveau « s’ennuie » et a du mal à se concentrer sur la lecture. Il a alors tendance à aller vagabonder ailleurs.

Pour éviter pièges, il faut apprendre à lire autrement, en utilisant des astuces qui faciliteront grandement votre fluidité et votre concentration.

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