La procrastination est souvent confondue avec d’autres travers du comportement. Mettons les choses au clair :
– Ce n’est pas de la paresse : le procrastinateur est actif, mais il n’entreprend pas la chose qu’il devrait faire au moment idoine. Il reporte les activités les moins plaisantes ou plus angoissantes au détriment d’activités plus attrayantes ou ayant du sens.
– Ce n’est pas une maladie, il n’existe pas de traitements médicamenteux pour venir à bout de ce comportement. Néanmoins, la procrastination peut être le symptôme d’une maladie comme le TDAH, les Toc ou la dépression.
– Elle n’est pas innée, mais acquise. Elle n’est pas non plus génétique.
En général, la procrastination s’installe au moment des études supérieures.
– Ce n’est pas de la gestion de temps. Et ne se règle pas avec la mise en place d’un agenda… Le professeur Joseph Ferrari, grand spécialiste de la question, affirme : « Proposer un agenda à un procrastinateur revient à demander de sourire à un déprimé »…